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Arbres

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Les protections hivernales

Les hivers donnent du fil à retordre aux végétaux : froid intense, vent violent, pluie, verglas, neige lourde, disparition du couvert de neige, couche de glace au sol, dégel au sol suivi d’un regel, sels de déglaçage, neige et glace projetées.

Les risques augmentent lorsque :

  • Le sol comporte un mauvais drainage ou une faible rétention d’eau;
  • Les plants choisis sont peu rustiques dans notre région;
  • Une fertilisation azotée est appliquée tardivement en fin d’été;

Des protections nécessaires

Les végétaux fragiles aux rigueurs de l’hiver et même ceux qui sont plus rustiques peuvent avoir besoin de protection hivernale selon les situations auxquelles ils sont exposés.

La première méthode de protection hivernale est tout ce qu’il y a de plus naturel : favoriser l’accumulation de neige au sol et sur les végétaux, c’est le meilleur isolant thermique. Il s’agit de réduire la vitesse du vent en utilisant des clôtures à neige comme brise-vent.

Mais lorsque le blanc manteau protecteur fait défaut à cause des caprices de Dame nature, les matériaux de protection hivernale offerts dans le commerce représentent une solution efficace.

Des protections efficaces

Pour protéger les racines contre un gel en profondeur du sol, on applique un paillis d’au moins 5 cm d’épaisseur au pied des arbres et des arbustes : copeaux de bois ou d’écorces déchiquetées, écales de sarrasin, tourbe de sphaigne, compost, feuilles mortes. Comme ces paillis peuvent attirer les petits rongeurs, on protège les troncs des arbres avec une spirale de plastique ou un grillage métallique et on ajoute des appâts rodenticides sous le paillis.

La jute, le plastique blanc opaque, le styromousse et les couvertures hivernales constituent d’excellents matériaux pour protéger la ramure des arbustes, des arbres et des conifères. Les toiles synthétiques coûtent plus cher, mais durent plus longtemps et s’installent et s’entreposent facilement. Les couvertures hivernales doublées d’un plastique offrent une protection supplémentaire pour les végétaux moins rustiques et pour ceux qui sont exposés aux sels de déglaçage.

À éviter : les plastiques transparents ou de couleur foncée sont à proscrire. Ils entraînent des fluctuations thermiques dommageables aux plantes à l’intérieur de la protection hivernale. La couleur blanche réfléchit la lumière et maintient une température froide constante, mais plus sécuritaire.

L’installation et l’enlèvement

Les protections hivernales s’installent dès la première neige permanente ou après les premiers gels afin que les plantes s’endurcissent auparavant.

Elles doivent être enlevées en mars ou avril, lorsque le temps se réchauffe et que la neige les recouvrant a fondu afin d’éviter la condensation favorisant les maladies fongiques sur l’écorce. Les protections exposées au soleil seront donc enlevées en premier. Il est conseillé d’attendre une journée pluvieuse ou nuageuse pour découvrir un conifère ou tout autre végétal à feuillage persistant.

  • Les jeunes plantations : Clôtures à neige, couvertures hivernales, paillis, tuteurs et protection des troncs.

  • Les arbustes à feuillage persistant et les conifères

    • Conifères rustiques globulaires ou érigés : clôtures à neige, filets de plastique

    • Arbustes à feuillage persistant et conifères moins rustiques : clôtures à neige recouvertes d’une couverture hivernale plastifiée

    • Haie de conifères : clôtures à neige disposées en forme de tipi, avec une couverture hivernale plastifiée contre les sels de déglaçage.

  • Les arbres et arbustes à feuilles caduques : attacher les branches, tuteur. Couverture hivernale pour les moins rustiques. Spirale de plastique, papier d’aluminium, papier Kraft pour le tronc des arbres.

  • Les rosiers

    • Rosiers rustiques : si non rabattus, attacher les branches.

    • Rosiers hybrides de thé, floribunda et grandiflora : Butter le tronc avec de la terre ou un paillis pour recouvrir le point de greffe. Couvertures hivernales ou cônes de styromousse sont installés lorsque le sol est gelé

    • Rosiers grimpants fragiles : Coucher au sol et recouvrir d’un paillis. Couper les racines sur un côté à environ 45 cm du plant.

  • Les vivaces et les bisannuelles : Paillis de branches de conifère ou de feuilles mortes par-dessus lesquelles on dispose une clôture à neige pour qu’elles ne s’envolent pas au vent. Laisser le feuillage des plantes pour favoriser l’accumulation de la neige.

  • Les gazons : Couverture hivernale imperméable pour gazon en bordure de la rue

  • Les plantes aquatiques:

    • Plantes en contenant : hiverner dans la partie la plus profonde du bassin si plus de 60 cm de profondeur. Sinon, déposer dans le fond de la piscine.

    • Nymphées tropicales : déposer les pots au fond d’une fosse d’environ 1 m de profondeur. Remplir avec des feuilles mortes et recouvrir le tout avec un panneau isolant de styromousse.

 

La plantation des arbres

La méthode de plantation des arbres et des arbustes en pot

Le lien de plantation

Planter les petits arbres et les arbustes à au moins 1 m de distance des fondations et les spécimens à grand déploiement à 10 ou 15 m de la résidence. 

Dans les massifs et les haies, respecter une certaines distance de plantation selon l’étalement moyen des sujets matures.

Éviter de planter les arbres de grande taille près des fils électriques et autres obstacles qui nuiraient à leur développement. Il faudrait alors les tailler dans le meilleur des cas.

La fosse de plantation

Creuser une fosse de plantation d’au moins 15 cm de plus que la dimension du pot ou de la motte. Ameublir les parois et le fond de la fosse d’au moins 15 cm de plus. 

Dans le cas de la plantation des arbres de gros calibre, la fosse doit mesurer au moins 1 m de diamètre et 60 cm de profondeur. Le sol est ameubli de 0.5m sur le pourtour et sur 0.8 à 1 m de profondeur.

La fertilisation et les amendements du sol

Utiliser du terreau de plantation pour arbres et arbustes pour mélanger avec la terre de la fosse mise de côté. On peut aussi amender le sol existant avec de la tourbe de sphaigne et du sable pour l’alléger. Ajuster le pH avec de la chaux horticole et ajouter du compost de crevettes. De la poudre d’os moulu 4-10-0 Botanika Vert  et l’engrais d’enracinement 10-22-6 Botanika Vert .

L’idéal est de toujours procéder à une analyse de sol avant de faire les travaux de plantation. Apporter un échantillon de sol chez Hamel pour une analyse de sol détaillée.

La plantation

Épandre au moins 15 cm de terreau ou de terre amendée au fond de la fosse de sorte que la partie supérieure de la motte soit à égalité avec le sol du terrain. Pour les plantes en pot de plastique ou de tourbe pressée, dépoter et déposer la motte de racine au fond de la fosse. Pour les mottes enveloppées de toile de jute, couper les cordes et dégager seulement la partie supérieure. La jute pourrira dans le sol. Pour les paniers de broche, couper la partie supérieure du panier qui dépasse du sol.

Remplir la fosse avec le terreau ou la terre amendée.

Le tuteurage

Tuteurer les conifères d’au moins 1,80 m de hauteur avec 3 haubans fixés au 2/3 de la hauteur de l’arbre. Stabiliser les arbres feuillus avec un tuteur métallique solide enfoncé dans le sol, du côté des vents dominants pour éviter le frottement de l’arbre poussé par le vent contre le tuteur. Fixer l’arbre au tuteur à environ les 2/3 de sa hauteur avec la sellette spécialement vendue à cet effet. 

L’arrosage

Aménager une cuvette d’arrosage de 10 cm de profondeur et de même diamètre que la fosse de plantation. Arroser généreusement 1 ou 2 fois par semaine en période de canicule au cours des 2 ou 3 premières semaines.

La protection

Poser une spirale de plastique ou un bout de tuyau de drainage agricole pour protéger les troncs des arbres des tailles-bordures, tondeuses à gazon et rongeurs.

Le travail du sol et la fertilisation

Les sols argileux

Les sols à forte teneur en argile sont lourds. Ils durcissent en séchant et deviennent collants une fois qu’ils sont mouillés. Ils se drainent mal et se compactent facilement. Cependant, ils retiennent bien l’eau et les éléments nutritifs. 

Pour les améliorer, il faut ajouter du sable grossier et de la tourbe de sphaigne afin de les alléger. L’ajout de calcium sous forme de chaux, ou de gypse, au pH alcalin, et de fumier composté favorise aussi une meilleure structure.

Les sols sablonneux

Les sols sablonneux sont légers. Manquant d’argile, ils se lessivent facilement et, par conséquent, s’appauvrissent rapidement. Ils s’assèchent trop vite et sont généralement acides. Par contre, ils sont faciles à travailler et à drainer. 

Des apports de terre argileuse, de tourbe de sphaigne, de compost et de terre noire les améliorent. Des apports annuels de matière organique sont nécessaires pour maintenir leur fertilité et mieux retenir l’eau et les éléments nutritifs.

Le compost

Le compost est la matière fertilisante de base. Il est à la fois amendement et engrais puisqu’il améliore le sol et nourrit les plantes. Bien équilibré, le compost fournit tous les éléments minéraux dont les plantes ont besoin.

Le compost provient de la décomposition de matières organiques végétales et animales. Faire son propre compost est une pratique à privilégier. Il peut être fabriqué dans un composteur pour des raisons de rangement et d’esthétisme sur le terrain. Localiser le compost dans un endroit discret et proche du potager ou le dissimuler par des plantations de végétaux. Il est à souligner qu’un compost bien fait est inodore.

Les protections hivernales

Lorsque le jardin s’endort, à l’automne, il ne reste plus au jardinier qu’à veiller sur son sommeil tout en planifiant la prochaine saison. Au cours de l’hiver, le jardin est à la merci des éléments et certaines plantes plus fragiles demandent à être protégées, c’est le cas entre autre pour les végétaux qui sont à la limite de leur zone de rusticité de même que pour les plantes établies dans l’année. Les risques de gel pour les végétaux peut aussi s’aggraver sur un terrain dont le sol est mal drainé et dans les jardins exposés aux vents dominants.

  • Puisque l’eau n’est plus disponible dans le sol gelé, les vents hivernaux peuvent dessécher les arbustes à feuillages persistants et les conifères.

  • Un réchauffement momentané suivi d’un refroidissement peuvent causer le gel des bourgeons des plantes les plus fragiles.

  • L’écorce des jeunes arbres exposés au soleil peut se réchauffer rapidement et éclater lorsque la température chute en soirée.

  • Les sels de déglaçage risquent de brûler le feuillage des végétaux situées près des voies de circulation.

  • Le poids de la neige et de la glace peut déformer le port des végétaux, particulièrement celui des conifères érigés ou colonnaires.

Une protection naturelle

Une des meilleures protections contre le froid et les écarts soudains de température est une épaisse couche de neige. La neige non tassée est relativement légère et elle entoure les végétaux en préservant leur forme. Les régions qui bénéficient d’une bonne couverture de neige ont la chance de pouvoir cultiver un plus grand nombre d’espèces. Vous pouvez favoriser l’accumulation de neige en gardant les tiges et le feuillage des vivaces jusqu’au printemps. Un truc encore plus efficace consiste à recouvrir les plantations les plus fragiles de branches de conifères. Les branches et les aiguilles retiennent la neige en plus d’être esthétiques. La neige pelletée, ou celle qui est rejetée par la souffleuse, est trop lourde et dense pour être utilisée. Son poids risque d’abîmer les végétaux. 

Des travaux de protection bien pensés doivent débuter près du sol. Sous la surface se trouvent souvent le cœur de la plante et les réserves accumulées pour la croissance du printemps. Protégez les racines des écarts de température trop sévères en appliquant 10 à 15 cm de paillis chaque automne. Les feuilles mortes dont on ne sait que faire à l’automne, peuvent faire un excellent paillis supplémentaire. Pour éviter qu’elles ne forment une croûte, déchiquetez-les en passant la tondeuse sur le tas de feuilles. 

Certaines plantes plus fragiles comme les rosiers hybrides et les vignes seront buttées, c’ebonst-à-dire que le pied du plant sera enterré de terreau ou de compost. Le compost forestier Hamel est idéal pour cet usage.

Les matériaux de protection

Lorsque le poids de la neige ou de la glace risque d’être un problème, des cordes ou des filets de nylon peuvent protéger de façon quasi invisible le port des conifères. Les branches des arbustes les plus fragiles peuvent être attachées ensemble de la même façon. 

Pour protéger les végétaux du vent ou du sel de déglaçage, une protection plus robuste est requise. On privilégie alors les clôtures à neige. Solides et aérées, elles peuvent entourer le pied des grands conifères ou former des abris qui recouvriront complètement les conifères globulaires et les petits arbustes. On peut les couvrir de jute ou de géotextile. Il existe maintenant des géotextiles blancs conçus spécifiquement pour les protections hivernales. Nos hivers durent plusieurs mois, gardez en tête que le jardin doit rester agréable à regarder en toutes saisons. Pour ce faire, évitez les couleurs disparates et créez une unité en utilisant les mêmes matériaux dans tout le jardin.

Les rongeurs

La nourriture étant plus rare en hiver, les petits rongeurs, souris et mulots, se rabattent sur l’écorce tendre des jeunes arbres. Cachés sous la neige, ils font leur ravage en toute impunité puisque la partie vitale de l’arbre se trouve juste sous l’écorce. Si les rongeurs détruisent l’écorce tout autour du tronc, l’arbre est condamné. 

Il existe des spirales de plastiques blanches perforées qui protègent l’écorce des rongeurs. Un treillis métallique ou des répulsifs jouent le même rôle. Vous pouvez également tasser la neige régulièrement autour des troncs pour compliquer la vie des rongeurs.

Installation et retrait

Installez les protections hivernales le plus tard possible. Les plantes auront alors complété leur préparation à l’hiver. Le sol doit être gelé et les feuilles tombées. Disposez les protections de manière à ce qu’il y ait une circulation d’air. Une mauvaise aération peut entraîner des problèmes de moisissures et de maladies. Pour cette raison, percer les cônes à rosiers à plusieurs endroits.

Dès que le sol commence à dégeler, on doit retirer les protections hivernales. Si la météo annonce une nouvelle vague de froid, vous pourrez toujours les remettre sur les plantes les plus fragiles. Afin d’éviter les chocs de température et les brûlures du feuillage par le soleil, choisissez une journée nuageuse pour enlever les protections des végétaux à feuillage persistant et des conifères.

La taille des arbres

Différentes tailles sont pratiquées selon les espèces, les situations et les buts recherchés.

Les types de tailles

  • Taille de formation : Établir une bonne structure de la ramure des jeunes arbres. Se pratique pendant les premières années suivant la plantation.

  • Taille de rajeunissement : .Effectuer un rabattage sévère des branches afin de provoquer l’apparition de rejets ou de drageons. S’échelonne parfois sur plus d’une saison, se fait au besoin.

  • Élagage ou émondage : Réduire la ramure des arbres en enlevant de grosses branches. Se fait selon les besoins.

  • Taille de fructification : Favoriser la production de fruits chez les arbres et les arbustes fruitiers. Se fait à chaque année.

  • Taille d’entretien : Conserver la forme et la dimension, faire pénétrer la lumière, améliorer la floraison ou supprimer les branches mortes, faibles, trop longues et en excès. Se pratique annuellement.

Les bonnes façons de tailler

Voici quelques règles simples pour effectuer une bonne taille :

  • L’angle de coupe : Tailler en biseau les petites branches à 0.5 cm au-dessus d’un bourgeon en donnant un angle (de 30°) dans la même direction que le bourgeon.

  • Raccourcir une branche trop longue : Couper la branche, avec un sécateur ou une scie, à l’aisselle d’une ramification secondaire orientée dans la même direction que la branche originale et préférablement poussant à l’horizontale ou située sur le côté inférieur de la branche à raccourcir.

  • Reformer la flèche terminale d’un arbre : Si la flèche d’un arbre a été brisée ou si l’arbre présente plus d’une flèche, sélectionner la branche la plus vigoureuse et qui présente une croissance la plus verticale possible. Couper en biseau juste au-dessus de cette branche. Si nécessaire, tuteurer la flèche pour la diriger en position verticale et lui assurer sa dominance. La flèche d’un arbre est le prolongement du tronc jusqu’à son sommet.

  • Enlever une branche jusqu’au tronc : Ne pas couper une branche jusqu’au ras du tronc. Couper juste au-dessus du renflement situé à la base de la branche à son point d’attache sur le tronc. Ce renflement est un collet cicatriciel qui refermera la blessure plus rapidement.

  • Faire une incision avec la scie sous la branche, à 30 ou 40 cm du tronc. 
  • Scier la branche quelques centimètres plus haut que l’incision. 
  • Enlever le chicot en le sciant juste au dessus du renflement cicatriciel à la base de la branche
  • Enduit protecteur : Il est préférable de ne rien appliquer sur la surface des blessures occasionnées par la taille afin qu’elles sèchent rapidement et d’éviter qu’elles pourrissent. On favorise ainsi le processus de cicatrisation naturelle.

  • Enlever une grosse branche de plus de 3 cm de diamètre : Afin de ne pas infliger une déchirure sur le tronc, procéder en trois étapes :

La taille des arbres

L’émondage et la taille de rajeunissement s’effectuent en général tôt au printemps, avant le débourrement des bourgeons, en mars et avril. Les bouleaux et les érables se taillent à l’automne après la chute de leurs feuilles pour limiter un écoulement trop important de sève qui pourrait occasionner la dessiccation de la branche taillée. Ne jamais tailler plus du tiers de la cime. Certains arbres, comme les pommetiers et les tilleuls, émettent parfois à leur base des gourmands. Il importe de les enlever dès leur apparition.